’ L’impartiale post rit ne verra pas sans tonnement un jeune homme sans fortune et sans protection, issu d’une famille pl b ienne, sortir de la petite ville d’Ajaccio, s’asseoir sur un des premiers tr nes du monde, obtenir la main d’une archiduchesse d’Autriche, se faire couronner par le Pontife de Rome, soumettre sa domination presque toutes les puissances de l’Europe, donner des lois Moscou et au Caire en gypte, et tablir successivement ses fr res sur les tr nes d’Espagne, de Naples, de Hollande et de Westphalie. Ces v nements, quelque extraordinaires qu’ils paraissent, la frapperont peut- tre moins encore que la chute de ce colosse, abattu en quelques jours, en 1814, puis relev , comme par miracle, en 1815, et pr cipit pour toujours, trois mois apr s, par les forces r unies des puissances qu’il avait tenues jusque-l sous sa domination…'